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Mise en bière : tout ce qu’il faut savoir

La mise en bière est une étape fondamentale dans le cadre des obsèques, qu’elles soient destinées à l’inhumation ou à la crémation. Elle consiste à déposer le corps du défunt dans un cercueil et s’accompagne de diverses procédures strictement réglementées. Ce moment, qui peut être à la fois solennel et chargé d’émotion, soulève souvent de nombreuses interrogations. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir les différentes étapes de la mise en bière, les aspects réglementaires qui l’entourent ainsi que les implications pour la famille et les proches.

Origine du terme « mise en bière »

L’expression « mise en bière » trouve son origine dans le vieux francique, où le mot « bière » désignait un
brancard. Historiquement, au cours des épidémies, les corps étaient déposés en fosse commune à l’aide de ces brancards. Au fil du temps, le sens a évolué pour désigner spécifiquement le cercueil.

Déroulement de la mise en bière

La mise en bière s’effectue généralement dans un funérarium, mais peut également avoir lieu à l’hôpital ou à domicile. Voici les principales étapes :

  • Soins de conservation : avant la mise en bière, des soins appelés thanatopraxie peuvent être réalisés. Ils visent à ralentir la décomposition du corps.
  • Placement dans le cercueil : le corps est ensuite enveloppé dans une housse biodégradable avant d’être placé dans le cercueil.
  • Temps de recueillement : la famille et les proches peuvent dire leurs derniers adieux avant la fermeture définitive du cercueil.
  • Clôture du cercueil : une fois scellé, le cercueil est transporté pour l’inhumation ou la crémation.

Qui peut participer à la mise en bière ?

Les membres de la famille ainsi que les amis proches ont la possibilité d’assister à la mise en bière, bien que ce moment puisse être particulièrement chargé émotionnellement, surtout lors de la fermeture du cercueil.

Aspects réglementaires de la mise en bière

La mise en bière est soumise à des réglementations précises. Les règles principales incluent :

  • un délai minimum de 24 heures après le décès avant de procéder à la mise en bière.
  • un maximum de six jours après le décès pour réaliser cette étape.
  • le corps doit être habillé de matières biodégradables et sans chaussures.
  • les photographies pendant la mise en bière sont interdites, mais la famille peut saisir l’occasion de prendre une photo du défunt, juste avant la fermeture.

Qu’est-ce que la mise en bière immédiate ?

Dans certains cas, une mise en bière immédiate est nécessaire :

  • En cas de maladie contagieuse.
  • Si le corps est trop altéré.
  • Pour le rapatriement du corps.

Dans ces situations, la mise en bière doit être effectuée dans de strictes conditions de sécurité et d’hygiène.

Le rôle des professionnels

Le professionnel des pompes funèbres, souvent aidé par un thanatopracteur, est chargé de réaliser la mise en bière. Son rôle englobe les soins de préparation du défunt, l’habillage, ainsi que la conformité réglementaire du cercueil. Pour plus d’informations sur les différentes démarches funéraires, consultez cet article sur les erreurs à éviter lors des funérailles.

En somme, la mise en bière est une phase inévitable et cruciale lors des obsèques. Bien que souvent vécue dans la douleur, elle représente un dernier acte de respect envers le défunt. Aussi, les différentes normes au sujet des délais et des éléments à respecter, comme l’absence de chaussures et les matières vestimentaires biodégradables, témoignent d’un respect fondamental envers le corps et la nature. En somme, la mise en bière n’est pas qu’une simple formalité, elle symbolise le respect et l’hommage ultime que l’on rend à un être cher. Néanmoins, il est toujours conseillé de se renseigner et de préparer ces moments difficiles avec soin afin de soulager le poids émotionnel que cela pourrait engendrer.

 

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